En forêt de Brocéliande du 05 au 11 juin 2017

Participants : Steven, Réjane, Lydie, Nathalie, Florence, Esmond, Alban, Luc, Frédéric, Jacqueline et Christian, Sylvie L, Yvette, Véronique G, Angélique, Sylviane, Rachel, Dominique, Elisabeth

Lydie a dit :
Merci à tous pour ces souvenirs racontés. Effectivement c’était un super séjour. Le cocktail réussi et j en ai profité sans modération: Super groupe, très bonne humeur et rigolade constantes, endroit charmant, bonne chaire…

Mardi 6 juin
Après notre installation hier soir dans le gîte de la ville aux oies, nous partons ce matin pour découvrir la Forêt de Brocéliande.
Steven nous a annoncé une rando de 22 kms. Un peu long peut-être mais avec le petit-déjeuner délicieux et copieux que nous avons pris tous ensemble, nous avons de l’énergie à revendre !
Nous découvrons la campagne bretonne avant de pénétrer dans le Forêt de Brocéliande. Il fait un peu frais mais finalement nous préférons cela, c’est le temps idéal pour marcher.
La forêt de Brocéliande est une forêt profonde avec une végétation très diversifiée où se côtoient des espèces d’arbres très différentes : pins, châtaigniers, chênes….
Nous cheminons à travers la forêt où nous découvrons le chêne des Hindrés, l’étang du pas houx, le tombeau de Merlin.
Pour le pique-nique, le soleil s’est levé : chic !
Nous quittons le forêt pour retrouver la campagne mais nous essuyons en cours de route trois belles ondées mais si brèves qu’à peine le cape de pluie enfilée il faut déjà la quitter !
Nous terminons notre randonnée par la découverte d’un chêne millénaire aux proportions surprenantes ! A 18h nous sommes au gîte et après une bonne douche, nous sommes prêts pour l’apéro !

Mercredi 7 Juin
Randonnée de 13 kms : la boucle des mégalithes
Départ de Monteneuf, Monsieur le Président est en grande discussion avec Monsieur le Maire sur la place des randonneurs.
Nous débutons sur le circuit du petit chaperon rouge, nous passons à côté d’un étang en forme de cœur, c’est l’étang de Queheon, nous parvenons à un chemin très fleuri où Esmond pose pour ces dames qui le photographient en commentant : ”on dirait un tableau de Monet ”. Nous atteignons le site des Pierres droites, unanimement sur l’une d’entre elles, nous distinguons une croix.
Vers 13h, nous pique-niquons au site du menhir où, près d’une bâtisse, nous prenons soin de ne pas piétiner les orchidées sauvages.
Quelqu’un éternue (scientifiquement il est reconnu que cela provoque un mini orgasme). Fin de la randonnée : Fred se tape un flan.
Ensuite nous visitons un joli village, Malestroit, c’est l’heure de la bière et autres rafraîchissements. Puis nous faisons escale au moulin d’Esmond, bel endroit! Merci à lui de nous avoir invités dans son havre de paix.
Nous finissons la journée à Rochefort-en-terre, un des plus beaux villages français. Les dames se régalent à entrer dans des boutiques, les hommes font le tour de la cité .
Il est 19h, nous nous retrouvons tous à la crêperie, le café breton, difficile de choisir parmi toutes ces bonnes galettes !
Fred est soudainement devenu végétarien (galette végétarienne commande-t-il) En bout de table, trois joyeux gais lurons amusent la galerie : Titi Alban et Luc enchaînent histoire sur histoire, mais dommage tout le monde ne peut en profiter sauf les voisins et voisines.
Il faut ensuite rentrer, le gîte n’est pas tout près, et il faut bien régler le GPS…

Samedi 10 juin 2017
Pour pa changé on s’est ancor taper la foré de Broséliandre…supaire !!!
Dans la foré ben com d’ahb ya vé des arbres et des cayoux. On a commencer par voir un genre de rond un peu carré fait en cayou ou ki mété les morts qui se senté pas trop bien. Ansuite on a ancor marcher
On a vu une amanite falohide, un champinion venimeu, Stiveine il a di fau pa touché parque cé dangereu ! On sé pas tro mais com Stiveine cé le chef on la cru sinon y nou mé dé bourpifes surtou aux mecs à cause que lé fille il aime bien, dayeur il été fatigué de chercher son GPS la veille mé ça nou regarde pa.
On é reparti et on a vu ancor des arbre et dé gro cayou que Stiveine (cété toujour le chef) il a di qui faut pa s’enservir pour la cabane au fon du jardin a cause que cé tro gro pour séssuié.
On a vu le gradien de la fontène aussi maime ki falé pas si bégné, sa cé pas Stiveine ki la dicé moi car dé foi gé dé zidé… Apré on amanger et les autres y zon continuer é moi é le potes on é aller à la mère de la Bretagne ou kia des bato é des gens tout nu.
Y fesé bo, cété hibou !

Jeudi 08 juin
Steven ou l’homme qui faisait voler les téléphones…
Oh! Mais c’est quoi cet oiseau qui vient de passer au ras de nos têtes?
Mais non, ce n’est pas un oiseau, c’est un téléphone volant!
Et oui, au pays de Merlin l’enchanteur, Steven a tenté un lancer pour réparer son téléphone récalcitrant mais il a juste oublié de demander son avis au téléphone.
C’est dommage car ledit téléphone ne croyait ni à la magie ni aux enchantements : la preuve, il en est mort…
Lydie est réveillée au cœur de la nuit par le cri de Véronique qui vient elle-même d’être réveillée par un flash lumineux traversant la fenêtre entrouverte.
Alors qu’elle lui demande si elle a fait un cauchemar, Véronique explique que la chambre a été soudain inondée de lumière, comme par magie.
Lydie, encore toute imprégnée de la légende et des écrits autour du tombeau de Merlin, s’écrie: « tu crois que c’est Leroy Merlin qui est venu nous rendre visite?!!! »
Ou comment choper un bon fou rire, même en pleine nuit!
Alban, ou l’homme qui savait si bien lire une carte mais ne voyait pas plus loin que le bout de… ses pieds…
La barrière en bois au milieu d’un chemin, la souche d’un arbre mort et l’ornière dans un bas-côté se souviennent encore des grands coups qu’il leur a mis et eux ne savent pas qu’il ne l’ a pas fait exprès…
Rachel où la femme qui sait si bien éternuer…
Mais qui a eu cette idée folle un jour de raconter ce qu’un éternuement provoque physiologiquement chez l’être humain?
Toujours est-il qu’après cela, Rachel nous a gratifiés de quelques éternuements épanouis pour le plus grand plaisir de tous, mais aussi du sien, à n’en pas douter!
Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus et connaître le secret de l’éternuement: rapprochez-vous des veinards qui sont allés en Brocéliande…
Luc ou l’homme qui aimait perdre des points…
Là où tant d’autres cherchent à en gagner, notamment vis à vis de la gente féminine, Luc se réjouit chaque fois qu’elle s’offusque de ses propos!
Ainsi, lorsque les blessés annoncent qu’ils ne feront pas la rando « le val sans retour » (tu m’étonnes, avec un nom pareil!), Luc s’exclame: « Ça tombe bien, nous sommes l’élite et nous ne voulons pas de poids morts! » Ben c’est raté Luc, on t’aime quand même…

Vendredi 9 juin
La Basse forêt de Brocéliande
La rando du jour part de Trudeau. Nous marchons le long de l’étang du Pas de Houx avec vue sur le château de Brocéliande.
Soudain, toutes les femmes s’arrêtent pour contempler… un crapaud dans l’espoir qu’il se transforme en Prince Charmant mais en vain !!! il a fallu reprendre notre chemin.
Toute la matinée, on croise des arbres bizarres et c’est à chacun de dire à quoi ils ressemblent : des amoureux, une girafe, deux chiens qui se font la gueule…
On arrive à Télhouët : gentille alouette pour l’un, cacahuète pour l’autre et pourtant, on n’avait pas encore bu.
Passage au hêtre dont on n’a pas retrouvé le nom. Encore une fois, tout le monde y voit quelque chose : une tortue, une vache, un morse qui bave (ça ne s’invente pas !), un chien.
Arrivée au tombeau de Merlin et là…quelqu’un a jeté un sort à Esmond qui ne supporte pas, mais alors pas du tout, ce que les gens ont pu mettre dessus et qui fait le ménage avant de prendre sa photo.
Notre chemin nous mène ensuite jusqu’à la Fontaine de Jouvence. A défaut de sauter dedans, on y trempe les mains. Plus téméraire, Luc va même jusqu’à en boire. Bon, le résultat n’est pas probant !
Il est 14h50, on s’arrête enfin pour manger près de l’étang de Marette après avoir fait 14 kms. Quel plaisir de manger au bord de l’eau ! Ensuite, c’est la sieste bien méritée.
Il nous reste 8 kms à parcourir. Après le réconfort, l’effort : on a droit à une super côte !
Passage au chêne des Hindrés, un petit jeune de 500 ans.
18h42, la journée est finie. Vive la douche et surtout l’apéro.
Sylviane

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